Le protoxyde d'azote                                                            


La crise sanitaire et ses effets pervers : après le boom des violences intra-familiales, c'est sur un autre phénomène que les autorités veulent alerter.

En effet, il a été constaté, notamment dans les Hauts de France, un usage récréatif de plus en plus répandu du protoxyde d'azote (appelé couramment gaz hilarant) par les jeunes adultes et même les adolescents.

Ce produit est facilement accessible car utilisé en cuisine (siphons pour la chantilly) ou à l’hôpital comme anesthésiant. Son usage n'est pas sans danger hélas. Depuis le début de déconfinement, il est noté "des signalements récurrents liés à des usages non maîtrisés" et des communes, ne comptent plus les cartouches retrouvées dans les rues et/ou jardins publics.

Au point que des mairies (Arras, Valenciennes, Carcassonne, Cannes, Aulnay-sous-Bois, Gravelines, etc) ont pris des arrêtés municipaux pour interdire la vente de protoxyde d'azote aux mineurs et la consommation dans les lieux publics. Ceci en attendant un texte de loi officiel.

Car il faut savoir qu'en décembre 2019, le Sénat a adopté en première lecture une proposition de loi visant à interdire la vente de protoxyde d’azote aux mineurs, y compris sur internet, et qu'à ce jour l’Assemblée Nationale n’a pas encore examiné ce texte.

C'est dans ce contexte que la gendarmerie nationale a élaboré la fiche de sensibilisation ci-après accompagnée de vignettes très explicites tant pour les adultes que pour les jeunes.

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